Spitzberg retour, Cap au Sud
* Tromso, Norvège : Vendredi 6 août,
* Royan , France, vendredi 03 Septembre.
1900 milles en 28 jours, on n’a pas vraiment traîné, compte tenu de l’attente de 5 jours au passage du coup de vent au Pays Bas.
* Lyon : Samedi 25 Septembre
Quelques moments forts durant cette période :
1 -Un record de vitesse pour ZERO, réalisé juste après Alesund en Norvège. 12,7 Nœuds avec 35 nœuds de vent arrière. Sous trinquette, génois partiellement déroulé et 2 ris dans la grand voile. A suivre
2 – Un passage proche de Bergen sous la pluie alors que le reste de la descente de La Norvège s’est fait sous le soleil. Normal.
3 – Toujours en Norvège : une collision avec une île évitée de justesse. Passablement endormi par une nuit de veille, je n’ai pas été assez vigilant. Jean Jacques, depuis la cuisine a vu les arbres défiler de très très près. Heureusement que les fonds tombent vite. J’ai été abusé par un violent courant qui nous propulsait à 8 nœuds. Nous voyant arriver, les crabes ont eu le temps de mettre leurs casques.
4 – Quelques mouillages toujours aussi paradisiaques en Norvège. Je pense à l’un d’entre eux, au pied d’une montagne, on se serait cru aux Marquises.
5 – 15 énormes crabes dormeurs achetés pour 15 euros a un pécheur local.
6 – les crumbels préparés par Manu, Myriam et Nathan
7 – les crepes de Jean Jacques, les poissons préparés par Nordin.
8 – Une tempête en Hollande qui nous oblige à faire une pause sur la route du retour. On en profite pour entrer dans les polders. Mémorable : la navigation à la voile dans 3 mètres d’eau et dans des chenaux large de 100 mètres. Sortie de piste interdite sous peine d’échouage. A 9 nœuds, à la barre de ZERO, c’était un peu comme un slalom géant sur une piste de ski. Zig-zag, entre les bouées. Réglage, croisement de bateau, dépassement … chaud devant. Ça passe ; A ce moment là, Myriam était a la table a carte, jonglant avec les ordinateurs, GPS, sondeurs, cartographie, elle nous guidait au milieu des hauts fonds et à travers les bouées. Manu et Nathan aux winchs ( héhé, ils sont jeunes) et moi a la barre. Ils en gardent, j’en suis sur, un souvenir intense et ému.
9 – toujours en hollande. Une halte a Harlingen . Guidé à la VHF par le maître du port, ZERO entre dans un canal dans le centre du centre ville. C’est malin, impossible de faire demi tour. Le lendemain matin, marche arrière sur plus de 900 mètres. Chaud derrière.
10 – Toujours la tempête en Hollande. On laisse ZERO à La Haye et on va visiter Amsterdam en train. Chaud aussi. Mais pas pour les même raisons.
11– Une entrée de nuit dans le port de Dunkerque. beurk.
12 – La traversée de la manche, On coupe en diagonale , 2 fois le rail des cargos. Et comme ça soufflait fort, on allait aussi vite que certains. Entre 9 et 11 nœuds.
13 – Nouveau record : Dunkerque- Cherbourg en 22 Heure, à plus de 8 nœuds de moyenne.
14 – Un dernier record : 11 nœuds sous spi. Un peu l’impression de conduire un camion dans la descente de Choulans . A fond la caisse. Poussez vous les mouettes
15 – Une mouette, on a péché une , elle a trouvé appétissante notre ligne de traîne.
16 – le départ de Cherbourg a 4 heures du matin. Vent contre courant, le passage du raz Blanchard a été fatal a l’estomac de Stéphane. C’est vrai, on a été secoué. Avec Stephane, on a longtemps cherché une image pour décrire les vagues. On a trouvé : aiguisées comme des lames de couteau. Je n’avais jamais vu l’avant du bateau entrer dans les vagues jusqu’au mat. C’est fait.
17 – une première pour le novice que je suis : la navigation en Manche, en se creusant la tete avec les horaires de marées, les courants, la direction du vent, un vrai casse tête.
18 – les descentes sous spi de Landerneau au Conquet, mer plate, soleil.
19 – le passage du raz de sein et de la pointe du raz, avec les mêmes vagues qu’au raz blanchard.
20 – la descente sous spi dont toute une nuit entre Benodet et Royan.
21 – les couchés de soleil de l’atlantique
22 – l’entrée dans la gironde avec ses déferlantes impressionnantes et inquiétantes.
23 – le passage a Mortagne sur Gironde. Pour la première fois, on pose ZERO sur la vase. Faute de place dans le port, de l’autre coté de l’écluse, on amarre ZERO a un ponton qui assèche à marée basse.
24 – Les crêpes de Marc et Fanfan. Un bonheur que de les déguster après les heures de travail.
25 – le Carénage à Port Médoc. Tout un poème. Ce port, relativement récent est isolé de tout. Avis aux propriétaires de bateau en mal de place de port, il en reste à Port Médoc. Mais n’oubliez pas de tout prévoir. Nourriture, matériel de bricolage, équipements…. Il n’y a rien.
Un seul Schipchandler mais peu équipé. En revanche matériel de levage parfait et personnel pro. Heureusement que nous avions les vélos. Pose de l’antifouling réalisé : au grand damne de Stéphane, ZERO a viré sa cuti. Ses dessous sont passés du plus beau bleu ciel à un rose bonbon très féminin !!! Et de s’apercevoir que la coque était vraiment très sale, nous faisant perdre probablement 1 nœuds.
Voila, sinon, dans les autres nouvelles, Pascal est venu de Grenoble pour terminer quelques aménagements de détails. Il est reparti avec le pouce dans la boite a gant. Ce pouce est entré en contact avec ce qu’on appelle sa defonceuse ( on ne rigole pas). Juste 4 heures d’urgence ; J’ai aussi installé un groupe électrogène, finalisé la pose du tangon, mis ZERO en configuration chaud et soleil, débarqué tout le matériel du froid ( ski, os de baleines, bois de rennes, polaires, …..)
Maintenant vive les cocotiers.
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