la balade de ZERØ à l'infini

la balade de ZERØ    à l'infini

Le récit de Loïc, l'un des furieux venus en Norvège faire du ski

Voici le récit de Loïc qui a passé 2 semaines sur ZERØ a Saeboe. Etaient alors à bord : Cyrielle, Helmut, John, Romain, Gilles et Philippe. 

 

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Session ski d’anthologie ou la revanche du sanglier

 

Quelques jours que nous sommes sur ZERØ la neige s’est fait attendre mais là : « on y est ! ». C’est la grosse chute, une épaisse couche de 3cm vient  recouvrir le ponton durant la nuit. Évidemment nous scrutions la météo depuis plusieurs semaines, nous avions tout anticipé. La veille une session repérage des lieux nous avait orientés vers un départ de l’autre côté du fjord.

Depuis une heure les « captains » sont à l’œuvre et pendant qu’ils nous emmènent  vers l’autre berge nous nous réveillons tranquillement autour d’un bon p’tit dej. « Sont fort ses captains toujours aux petits soins pour les athlètes de haut niveau que nous sommes ». Petit déjeuner fini, nous accostons à bon port, timing au top ! Une couche de neige encore plus épaisse nous attend de ce coté du fjord, il y a au moins deux voire trois centimètres de plus ici, choix du site au top. Nous allons enfin pouvoir réaliser notre rêve : faire un départ à ski depuis le ponton

 

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L’effervescence des départs de grande course se fait ressentir lorsque nous sommes tous sur le ponton.

 

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Johnny tente même un départ aquatique.

 

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Finalement c’est sous la caméra de Philippe que nous lançons le départ.

 

 

Gilles nous accompagne à pieds sur les premiers kilomètres, il a raison avec autant de neige les skis sont symboliques, mais bon s’il n’avait pas oublié ses peaux de phoque en France il serait aussi ridicule que nous. Pendant la traversée du village, les personnes que nous rencontrons ne rient pas trop de nous, « sont vraiment sympa ses Norvégiens ». Le départ est assez technique : il faut bien soulever les skis pour ne pas emporter la neige et ainsi en laisser pour les copains.

Après plusieurs minutes de ski, les premières difficultés arrivent : passage des enclos à vache sans quitter les skis sinon c’est trop facile !

 

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Grande concertation : où allons-nous ?

 

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Finalement Gilles fait demi-tour, il n’est pas équipé pour nous suivre. L’aventure commence ici. Au départ de la pente raide nous quittons les skis pour une session portage (ça faisait longtemps). La neige est restée sur les arbres, la couche est trop fine au sol, nous ne prenons pas de risque. C’est parti pour 300m de dénivelé où à chaque fois que les skis sur le sac touchent les branches au dessus une bonne quantité de neige tombe sur ma tête… au moins ça tient au frais. Nous attendons d’avoir de la neige jusqu’aux genoux pour chausser les skis. C’est enfin la délivrance : le soleil fait pour la première fois du séjour son apparition, nous sommes skis aux pieds dans 40 de fraiche sous les bouleaux, bref que du bonheur. John Romain et Helmut ont pris un peu d’avance sur Cycy et moi, ils ont fait la trace. Elle serpente dans cette forêt raide où nous sommes obligés à de nombreuses conversions au milieu des arbres et arbustes. Heureusement l’entrainement intensif que j’ai fait subir à Cycy porte ses fruits. Telle la skieuse professionnelle, elle enchaine les conversions avec une facilité déconcertante. Nous rejoignons rapidement les hommes de tête qui se retrouvent bloqués par la densité de la végétation et la pente de plus en plus croissante. Nous réunissons le conseil où aller ? Continuer ? Cycy profite de l’occasion pour nous montrer ses talents de descendeuse .

 

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Elle a fini mouillée et nous on s’est bien poilés !

La décision est prise : avec Cycy nous retournons au bateau pendant que les trois autres alpinistes chevronnés continuent l’ascension. Je n’ai même pas enlevé les peaux pour la descente. La neige n’est même pas lourde et facile à skier.

De retour au bateau les captain s’exclament. « Déjà !!! » On ne leur a même pas laissé le temps de bricoler ZERØ.

Cinq minutes plus tard nos trois compagnons nous rejoignent au bateau après avoir renoncé à faire les sangliers. Du coup c’est l’heure de pêcher.

 

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Bilan : on s’est quand même bien marrés, c’était très beau, mais on a bien « bartassé »

Le lendemain on fera mieux…. 

 

Loïc et Cycy. 

 

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26/03/2014
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