la balade de ZERØ à l'infini

la balade de ZERØ    à l'infini

De Zéro à l'Infini (Transat de Saint Martin aux Açores - mai 2025) - Partie 2

Nous continuons notre transat vers les Açores avec le carnet de route de Guillaume (pour rattraper la partie 1, c'est par ici). Des rencontres innatendues en mer à l'observation d'une faune plus ou moins amicale, en passant par la redoutable guerre du chorizo et la gestion de l'eau, nos sacrés numéros continuent leur périple à bord. Mais à la fin de cette seconde partie, les Açores apparaissent et l'appel de la terre se fait quand même sentir...

 

Jeudi 15 mai

A priori, lorsqu'on embarque pour une transat, on ne s'attend pas à faire des rencontres en dehors de l'équipage.  Au mieux on peut espérer quelques brefs échanges à la VHF.

 

Nous avons fait connaissance de Fabien (voir https://fabienautourdumonde.fr/) qui fait le tour du monde en solo sur un bateau de 10 m en passant par le cap de Bonne-Espérance, le cap Leewin et le canal de Panama. Nos routes se croisent au beau milieu de l'Atlantique nord alors que lui est sur le retour à Carnon dans l'Hérault.

 

Fabien connaît Zéro par le biais d'un des copropriétaires et nous échangeons à la vhf. Puis, il nous demande de l'attendre afin de faire quelques photos. Moment émotion lorsque nous nous croisons, Zéro sous spi assis et Aqui Lou sous code 0. Fabien n'a pas vu d'êtres humains depuis 6 mois et je me dis qu'il est bien malchanceux de tomber sur nous.

 

Bel échange de photos et nos routes se séparent. Fabien semblait particulièrement heureux de son aventure en dépit des difficultés rencontrées dont une escale obligée à Cape Town suite à une avarie et des côtes cassées. Nous apprendrons par la suite que Aqui Lou tombe en panne de désalinisateur et prévoit de faire à escale aux Açores.

 

Superbe nuit sous spi.  135 miles nautiques parcourus en 24h00.  Affalage de spi épique avec Christian et moi.

 

Vendredi 16 mai

Le vent monte. 20 nœuds, rafales à 25 nœuds. Rien de trop méchant. En même temps la température de l'eau chute vertigineusement. Nous quittons l'espace tropical pour entrer dans le monde de l'Atlantique nord. Sortie des couettes, des polaires et des cirés.

 

Nous décidons d'attribuer un numéro à chaque membre de l'équipage, non pas par goût de la hiérarchie, mais pour préserver notre anonymat par la suite. Nous ne dévoilerons donc pas l’identité derrière chaque numéro, mais voici quelques indices :

  • numéro 3 habite à Troyes
  • 5 à 7 sont en couple
  • 2 a les yeux bleus
  • 1 n’habite pas dans l'Ain
  • 4 à de longs bras
  • 6 n'est pas un numéro

 

Nous faisons route à l'est et cherchons à rester au sud de la dépression. Au point de 14h30, heure de SXM, nous avons parcouru 142 miles nautiques en 24 heures.

 

Samedi 17 mai

10e jour de mer. Nous terminons le dernier cubi de vin. Les mines de 1, 3, 4, 6 et 7 sont déconfites. Nous avons déjà fini les bières depuis longtemps.

 

On aurait dû suivre attentivement les conseils de JF Deniau pour l'avitaillement. Nous entamons le rationnement pour le rhum et le gin.

 

Nous croisons le voilier autrichien Nordstern 2 et les félicitons de la victoire du candidat autrichien à l'Eurovision. On leur propose d'échanger de la bière contre du chorizo.  La négociation, pourtant rondement menée, échoue.

 

On lit beaucoup à bord, surtout numéro 4. On dit que lire c'est voyager donc si on lit

pendant un voyage, c'est comme rentrer à la maison ? Le mystère s'épaissit lorsqu'on lit un livre de voyage pendant un voyage.  On dirait des poupées russes. Alors, que beaucoup de nos lectures parlent de voyage, quelques livres sont plus hétéroclites.

 

 Voici un échantillon de nos lectures :

  • La mer est ronde, Jean-François Deniau (5 et 4)
  • Service action. Sauver Zelensky, Viktor K (5 et 4)
  • Le carnet viking, Anita Comte (5)
  • Le vagabond des étoiles, Jack London (5 et 7)
  • Passer par le nord, Isabelle Autissier et Éric Orsenna (5 et 7)
  • La Chartreuse de Parme, Stendhal (5)
  • Les maladies des abeilles (3)
  • L'heure des prédateurs, da Empoli (3, 4 et 6)
  • Zizanie à bord (3)
  • Petit futé les Açores (3)
  • Les furtifs (2)
  • Mode d’emploi du radar (2)
  • Tabarly autobiographie (4)
  • Pensées, Olivier Kersauson (4)
  • L'expédition du Kontiki, Thor Heyerdhal (4)
  • L'art de pêcher un requin géant à bord d'un canot pneumatique, M Strøksnes (6)
  • Les naufragés du Wagner (3, 4 et 6)
  • SAS à Jersey (1)
  • SAS à Paris (1)
  • SAS à Saint-Martin (1)
  • SAS à Anguila (1)
  • SAS à Saint Martin encore (1)
  • SAS à 20° nord (1)
  • SAS au 25° nord (1)
  • SAS au 30° nord (1)
  • SAS au 35° nord (1)
  • SAS à Florès (1)
  • Atelier historique de ciel (7)

 

Que penser de ces lectures disparates ? En dehors de l'évident côté obsessionnel de numéro un pour les romans d'espionnage de gare, il y a un curieux mélange de littérature classique, de romans d'aventures marines et de doc technique. Que conclure ? Rien. L'équipage lit tout et n'importe quoi. Plus de n'importe quoi pour numéro un plus de technique pour 2 et 3. Encore une fragmentation entre les ingénieurs et les autres.

 

Au point de 14h30 nous avons paru parcouru 143 miles nautiques.

 

Dimanche 18 mai

En dehors de la lecture, de la sieste et des messes météo, une autre activité importante consiste à chercher des trucs.  A priori, sur un bateau, un objet embarqué reste à bord jusqu'à ce qu'il passe à l'eau.  Pourtant avec ses nombreuses soutes, casiers de rangement et autres équipées, Zero regorge d'emplacements pour perdre les objets au quotidien :

 

  • Lunettes de soleil et de vue : Zéro dispose d'un bout bien pratique, dédié aux lunettes et frontales. Pourtant, on consacre un temps infini à les rechercher : on a oublié de les accrocher, on les a laissés dans la poche de la veste de quart ou un équipier les a confondus avec les siennes.

 

  • Le 2e objet de recherche est la bouffe. Au départ nous avons rempli au ras de la gueule l'épicerie, la boulangerie et le frigo. Chercher une conserve de tomates ou un paquet de biscuits oblige à vider respectivement épicerie ou boulangerie. Le pire est bien entendu le frigo qui est conçu de telle manière qu'il faut tout vider pour accéder au tiroir du fond et que seul numéro 4 a les bras assez longs pour y ramasser la seule bière fraîche qui traîne.
  • Enfin il faut aussi mentionner le piano. Autant de jours on arrive à identifier drisses, drosses, ris et écoutes par la couleur et la configuration des bouts, de nuit, sous la lumière rouge des frontales, cela tient de la divination. Il faut alors faire appel à sa mémoire - le bout gris et blanc c'est bien la balancine ? - et espérer ne pas se tromper.

 

Au point de 14h30 nous avons parcouru 131 miles nautiques.

 

Lundi 19 mai

L'alimentation tient une place primordiale à bord. Préparer la liste des d'avitaillement nous a pris un temps infini.  De plus, nous avons ramené plus de 20 kilos de charcuterie et de fromage de métropole.  Nous avons complété avec pas moins de 4 voyages au Super U (certains soupçonnent même numéro 5 d'y être retourné en cachette). Alors que faire avec ce stock de bouffe ? Eh bien on mange. Beaucoup.

 

Cela a demandé quelques ajustements. La première semaine on a beaucoup mangé de salades, préparées avec les quelques produits frais achetés à SXM (tomates et concombres ainsi que les salades vertes insipides, qui n'ont pas fait long feu). Avocats, mangues, maracujas ont duré un peu plus longtemps. 2 produits se sont révélés miraculeux : les christophines et les noix de coco. La prochaine fois il faudra en prendre plus et laisser tomber tomates et concombres. Au bout de quelques jours et beaucoup d'avocats avec ou sans pamplemousses, numéro un à décrété ce que beaucoup pensaient tout bas : « c'est bon mais on a faim ».

 

Nos repas se sont alors densifiés et ont inclus systématiquement des féculents. Le problème est que nous avons pris trop peu de patates douces et de pomme de terre et que les haricots secs qui étaient à bord hébergeaient une colonie de charançons. On a donc mangé beaucoup de riz et de pâtes.

 

Un autre légume a fait preuve d'une résilience surprenante : un céleri rave.  Beaucoup étaient sarcastiquement sceptiques lorsque numéro 4 a insisté pour embarquer un céleri-rave, prédisant qu'il arriverait intact à Horta.  Ils se sont tus lorsqu'en pleine pénurie de légumes après 2 semaines en mer, numéro 4 nous a sorti un magnifique et mémorable curry de céleri.

 

On a aussi dégusté quelques autres plats mémorables : un curry de christophines au canard confit, un Parmentier de confit de canard aux 2 patates… Mention spéciale pour le pain frais, parfait pour accompagner nos fromages et la charcuterie. Enfin on a aussi eu le droit à de formidables clafoutis et crumbles de pomme.

 

Mais derrière la façade idyllique, l'alimentation a aussi fait l'objet d'un véritable conflit larvé au début, puis ouvert : la guerre du chorizo. Elle a commencé bien avant le départ de SXM et s'est prolongée bien après notre arrivée. D’ailleurs s'est-elle jamais arrêtée ?

 

Lors des longs débats sur l'avitaillement bien avant le départ, numéro 6 et numéro 7 ont réfléchi intensément aux viandes qui se gardent. Au-delà des éternels lardons et confits, ils ont identifié le chorizo - pas le saucisson gras et vaguement épicé, mais le vrai chorizo à cuire. En effet, le chorizo regorge de saveurs mais aussi de qualités uniques : c'est bon, ça va avec tout - peut être à l'exception du riz au lait - et tout le monde aime ça. Tout le monde ? Non ? Un irréductible résiste encore et toujours à l'appel du chorizo : numéro 1.  Notons bien que numéro 1 aurait pu déclarer sa chorizophobie lorsque numéro 6 et 7 ont partagé la liste d'avitaillement.  Il était présent lorsque numéro 6 a acheté 4 kilos de chorizo et aurait pu réagir.  Mais non, il a préféré attendre le 2e repas de chorizo au beau milieu de l'Atlantique pour annoncer comme un enfant qui n'arrive pas à bout de sa soupe, « je n'aime pas le chorizo ». L’effet a été immédiat et l'équipage s'est subitement fracturé en 2 clans : les pros et les anti-chorizos, les gens de bon goût contre les anti-gras.  Comme souvent, les gens de goût ont fait preuve de tolérance et ont accordé aux haineux anti-gras de ne plus manger de chorizo, à l'exception d'une ou 2 saucisses glissées subrepticement dans les repas, à l'insu des anti-gras. Zéro arrivera aux Açores avec 2 kilos de chorizo qui feront le bonheur de l'équipage suivant.

 

Au pointage de 14h30 nous avons parcouru 165 miles nautiques.

 

Mardi 20 mai

Nous avons vidé la première cuve d'eau de 330 litres. Nous avions estimé et imposé une conso de 3 l d'eau par personne par jour.  Cela inclut l’eau de boisson, le lavage des dents, ainsi que la cuisine.  La vaisselle et les douches se font à l'eau de mer.  La cuisine se fait avec 1/3 d'eau de mer et 2/3 d'eau douce. Le paradoxe est que nous nous sommes plantés pour une grande partie de l’avitaillement : trop de bouffe en général mais pas assez de patates ; pas assez d'alcool, en particulier de bière mais aussi de vin, pas assez de Schweppes etc…. On a eu juste pour une chose : l'eau. Nous avions prévu une conso 315 l et avons consommé 330 l, soit 15 l de plus. Évidemment si nous avions pris plus de bière et de vin nous aurions consommé moins d'eau.

 

Nous avons croisé un bateau nommé Couleur de l'eau.  Cela me fait penser que la couleur de l'eau a bien évolué depuis notre départ.  Du bleu turquoise des Antilles, l'eau fonce doucement au fil de l'eau. Aujourd'hui elle est noire comme une bouteille de vin rouge.

 

 Au pointage de 14h30 nous avons parcouru 171 miles nautiques. Jour après jour, nous battons notre record.

 

Mercredi 21 mai

Vive le portant. Depuis quelques jours, nous naviguons au portant, cap au nord-est. On a coutume de dire que le portant est une allure plus confortable que le près, moins de vent apparent, moins de gîte, bref le luxe. C'est vrai que 10 jours à la gîte c'est un peu long surtout pour ceux qui ont des couchettes au vent. Mais le portant a aussi ses inconvénients : le bateau roule plus et les mouvements sont plus irréguliers, il faut apprendre à danser avec les vagues. Du coup nous avons renversé un verre de gin.  Déjà que nous étions rationnés en alcool ! J'espère vivement que Poséidon, Eole et Océanos auront profité de ce breuvage si terrien. L'autre avantage du portant est que nous portons le spi.  Le bateau accélère et nous battons les records de vitesse : 11 nœuds.  

 

Au point de 14h30 nous avons parcouru 184 miles nautiques soit une moyenne de 7,7 nœuds.

 

 

Jeudi 22 mai

Depuis notre départ de SXM, nous avons observé une faune assez limitée en dehors des membres de l'équipage.

 

Nous avons bien trouvé une colonie de charançons, dans la boîte contenant les légumes secs. Charançon est un terme vernaculaire qui couvre quelque 50 000 espèces. Notre analyse est donc restée assez sommaire et en dehors de leur avoir laissé nos légumes secs - les lentilles auraient merveilleusement accompagné le chorizo -  l'interaction humain-charençon a été limitée.

 

Nous avons aussi croisé des oiseaux, dont certains avaient l'air curieux de nous voir et ont volé longtemps autour du bateau.  En dépit des livres à bord et de starlink, nous n'avons pas été plus compétents qu'avec les charançons pour identifier les espèces. Donc là encore, l'interaction a été limitée.

 

Lorsque nous étions encore sous les tropiques nous avons croisé des poissons volants, ou exocet comme les appellent les amateurs de missiles.  Là il y a bien eu interaction puisque quelques-uns ont atterri sur le pont ce qui est un exploit puisque Zero est haut sur l'eau.  On peut comparer l'exploit à celui d'un pilote Air France qui réussit son atterrissage à SXM ; à une différence près : les pilotes redécollent généralement après après s'être posés, tandis que les exocets accomplissent un atterrissage kamikaze.  Cela ne nous a pas empêché d'interagir avec eux puisque nous avons pris des photos, fait des selfies et nous avons même pris l’apéro avec nos poissons-plus-volants.

 

Nous avons également croisé des galères portugaises ou physalies, pour les hellénistes. Physalie signifie vessie en grec. La physalie est aussi connue sous les noms de vessie de mer, casque portugais, galiote portugaise. Au-delà de ces noms nombreux, la galère portugaise a plusieurs caractéristiques intéressantes. D'abord ce n'est pas une méduse. En fait, ce n'est même pas un animal.  C'est un siphonophore, c'est-à-dire une colonie d'organismes qui cohabitent, avec chacun ayant des fonctions très spéciales. En plus, une physalie, c'est beau. En surface on observe un flotteur translucide rempli de gaz. hilarant non ?

 

Sous le flotteur, s'étirent de longs filaments urticants qui font régulièrement une dizaine de mètres de long mais qui peuvent dépasser les 50 mètres. Ces tentacules sont un piège pour les proies et les nageurs en particulier qui peuvent s’emmêler dans les tentacules et subir de nombreuses piqûres. Mortel, non ?

 

Autre détail intéressant, la physalie est elle-même la proie, notamment de tortues. Lors d'une attaque, l'équipage a la capacité de dégonfler le flotteur pour couler de quelques dizaines de centimètres et échapper à sa proie.  J’imagine les petits équipiers de flotteurs vider la vessie à grands coups de tout petits winchs.

 

Et ce jeudi 22 mai alors que nous sommes à un jour de l'arrivée des Açores, nous voyons nos premiers dauphins.

 

Il est 12h ou 16 h, ça fait longtemps qu'on ne sait plus dans quel fuseau horaire nous sommes.  Le soleil tape comme un projecteur mal réglé et là, surgit le balai de Poséidon. Ils arrivent en escadrons, comme une armada joyeuse, avec un incroyable sens du rythme. Ils bondissent, pirouettent, dansent avec la proue de Zéro. Il y en a un -appelons le Kévin - qui fait un bond si haut qu'il s'est cogné à un satellite Starlink. Un autre - appelons le Kaïto - tourne sur lui-même comme un sushi sous kétamine. Puis, après un plouf final les dauphins disparaissent. Plus tard ce soir-là nous apercevons au loin le souffle d'une baleine que nous ne parvenons pas à rattraper.

 

Vendredi 23 mai

Vendredi, le week-end approche et la terre aussi. Nous prenons des paris sur la distance à partir de laquelle nous verrons la terre. Lentement mais sûrement on sent monter la tension au sein de l'équipage. Les dents sont brossées un peu plus fort ce matin.  Peignes et brosses sont de sorties ainsi que les dernières culottes et caleçons propres.

 

Chacun réfléchit fort à la première chose qu'il fera une fois qu'on aura touché terre. Deux équipes se mettent en place : la B-Team prévoit d'aller boire une bière ; la D-Team pense à la douche.

 

On ne sait plus qui a été le premier à crier terre. On ne sait plus à quelle heure ça s'est produit mais on distingue de mieux en mieux le relief de Flores et plus loin de son acolyte Corvo.  On voit aussi de plus en plus d'oiseaux. En fin d'après-midi, nous distinguons l'entrée du port de Lajes. A gauche, le brise-lame démoli par le cyclone Lorenzo qui a frappé les Açores en 2019 avec des vents de plus de 140 km heure et des vagues de 15 m.

 

Nous sommes accueillis par Jorge, le responsable du port qui nous invite à nous amarrer le long du quai commercial.  Le port de plaisance a vu ses pontons détruits par le cyclone de 2019.

 

A 19h19 la B-Team est attablée au Clube Naval de Lajes  das Flores, juste à temps pour voir mouiller le Rara Avis, goélette à trois mâts de 27 m, appartenant à l'association AJD les amis du jeudi dimanche, qui poursuit l'œuvre de Michel Jaouen et accompagne les jeunes en difficulté. Le bateau accueille une quarantaine de personnes à bord qui ne tarderont pas à nous rejoindre au Club Naval.  J'oubliais de mentionner que la bière y est à 1,20€. Que demander le plus ? La nuit sera longue mais c'est déjà le début d'une nouvelle histoire.  Ici s'achève la transat SXM - Florès 2025.

 

dessin créé par Achille Pasquier

dessin créé par Achille Pasquier

Alors quelle est la recette d'une transat réussie ? Pour paraphraser Philippe Cohen dans Le barman du Ritz, il faut une bonne dose d'enthousiasme, une dose de bienveillance, une grosse rasade de rhum, un soupçon d'humour et quelques gouttes du mauvaise foi juste pour l’amertume.  A votre santé !

 



05/08/2025
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