Sophie sur ZERO en Grece
Souvenirs de ma première croisière sur Zéro, en Grèce du 6 au 14 mai 2016
Jour 1 :
Nous avons beaucoup de chance : ça fait 3 jours qu'il pleut en Grèce, mais lorsque nous atterrissons à Athènes, il fait beau...
De plus, malgré la grève générale des transports en commun qui paralyse le pays, nous réussissons sans problème à louer une voiture pour rejoindre Zéro à Porto-Rafti.
En attendant l’annexe, le cap'tain (Philippe) et moi, fraîchement arrivés d’Athènes, vîmes sur le petit ponton 2 oies très sociables qui discutaient avec une dame en rose qui fumait un cigare. Assez surréaliste comme scène…
Les 2 oies qui se dandinaient en cadence se sont prises d’amitié pour Philippe.
Après avoir découvert Zéro et ses occupants, retour à terre pour faire l’avitaillement et chercher une cafetière digne de ce nom, la dernière ayant rendu l'âme le matin même.
Soirée tranquille au mouillage, où il faisait carrément bon vivre avant qu'une petite brise fraîche vienne nous obliger à mettre un pull.
Jour 2 :
Après quelques courses, dont la fameuse cafetière à poussoir, nous partîmes sous un soleil radieux vers l’ile de Kea.
L'après-midi, visite du petit village jouxtant le port, Korissia,
avec ses ruelles peintes et fleuries, ses enseignes originales, son église typique, et son cimetière marin surplombant la mer.
Puis baignade dans une eau turquoise et bain de soleil sur la plage voisine du port surplombée par une des innombrables petites chapelles de l’ile
Jour 3 :
Ce matin douche dans les douches du port, plutôt rudimentaires : une cabine sans verrou et sans lumière à part une vitre au-dessus de la porte qui laisse passer la lumière du jour. Cette cabine sert à la fois de WC à la turc et de douche… Il ne faut vraiment pas être dégouté !
Sans compter que nous aurons uniquement de l’eau froide ce matin-là …
Evidement il n’y avait pas de verrou sur la porte de la douche-WC sinon ce n’est pas drôle, et quelqu'un a voulu rentrer quand j'étais sous la douche... J’ai été surprise, alors j’ai poussé un grand cri, et la personne est repartie.
Et pour finir, pas le moindre recoin dans la cabine pour poser ses affaires et ça n'a pas loupé, ma trousse de toilette est tombée par terre et ma brosse à dent s'est échappée. Du coup, je l’ai jetée et il a fallu que j'en achète une nouvelle...
Pendant ce temps, Philippe a entrepris de changer la courroie du moteur et s’est glissé dans les tréfonds du bateau...
Puis nous avons loué une voiture pour aller voir la statue du lion antique au centre de l’île. Datant du 6ème siècle .av J.C, il arbore un sourire énigmatique, un peu comme la Joconde, mais ressemble davantage à un gros matou qu’à un lion
Nous sommes ensuite allés visiter le magnifique monastère Panagia Kastriani qui domine la mer
Et le soir, pour préparer le diner, nous avions à bord une équipe de joyeux lurons que la corvée de pluches ne rebutait pas.
Jour 4 :
Ce matin-là vers 8h30 je pars faire quelques brasses matinales tant que la mer est complètement étale avant que le vent se lève. Après la plage, je reviens poser mon sac sur le bateau et préviens l'autre équipière que j'allais au port me doucher et rincer ma combi à l'eau douce. Elle me dit Ok.
De retour avec mes affaires rincées, j'aperçois un espace vide à la place de notre voilier, et ce dernier à 10m du bord, en train de s'éloigner tranquillement.
Sans moi...
Arghhhh !!!!!
Je pousse quelques cris pour alerter l’équipage, et ils se retournent vers moi. Sauvée, ils m'ont vue!
Un promeneur du quai s'amuse de ma mésaventure tandis que le cap'tain me fait signe qu'il me prendra au bout de la jetée à l'extrémité du port.
Je m'y rends alors, lance mon sac d’affaires rincées à bord et saute sur le bateau qui ralentit sa course. Ouf, me voici à bord !
J'ai eu chaud...
Car je ne connaissais même pas notre prochaine destination, j'avais écouté d'une oreille distraite sans retenir le nom. Et bien sûr je n'avais rien sur moi, ni portable, ni argent, ni papiers.
Bref, il aurait été assez difficile de faire du bateau-stop dans ces conditions.
Cela restera une anecdote amusante et je me suis d'ailleurs demandé sur le moment si ça n’était pas une plaisanterie de l’équipage.
En route vers Kythnos. Le vent nous permet de hisser le spi, assorti aux couleurs de la Grèce. C’est magnifique!
Arrivés à Kythnos, nous nous sommes baignés dans une source d'eau chaude (50 degrés) située sur le bord de la plage de Loutra avant un rafraichissement bien mérité
Le soir venu, nous avons dîné dans un restaurant tenu par une matrone grecque prénommée Alceste, parlant très bien français. Son restaurant, Xerolithia jouxte de magnifiques bougainvillées
Ce diner s’avéra nettement meilleur que le plat de chèvre sauce citron testé à midi.
Les desserts quant à eux étaient carrément roboratifs : 3 gâteaux par personnes : un baclava, un gâteau de semoule hyper compact et un gâteau oriental avec des cheveux d'ange, du miel et des fruits secs.
Les jours suivants
Navigation puis mouillage à Rinia.
Pendant les longues heures de navigation, il nous arrive de lire …
Le lendemain matin, nous nous approcherons avec Zéro de Délos dont on aperçoit les célèbres vestiges archéologiques depuis la mer avant d’arriver à Mykonos, ses célèbres moulins, et sa petite Venise.
On y croise aussi le fameux pélican, symbole de l’île, qui se balade entre les hordes de touristes déversées par d’énormes bateaux de croisière, véritables villes flottantes.
Puis route vers Tinos dont le port est très accueillant : 2 employés grecs sont immédiatement venus nous aider aux manœuvres de port - et gratuit contrairement à beaucoup d’autres ports.
Sur cette île se trouve l’église Panaghia Evangélistria qui abrite une icône réputée miraculeuse de la Vierge à l'Enfant.
C’est un important lieu de pèlerinage marial. D’où les nombreuses boutiques d’articles religieux, dont ces cierges géants
On y dine aussi très bien dans des restaurants colorés des ruelles derrière le port.
Enfin, dernière destination pour faire le plein d’eau et d’électricité dans un des rares ports du coin équipés : le port de Caristos dans l’île d’Eubée doté de bornes à carte toutes neuves.
Mais entre les coupures générales d’électricité dans toute la ville, la carte qui ne fonctionnait pas, le grec qui va prévenir la police et nous dit qu’il est illégal de prendre de l’eau à la fontaine publique, le policier qui doit se renseigner, Philippe était au bord de l’énervement…
Heureusement, tout est rentré dans l’ordre et nous avons pu diner au restaurant face au bateau, avant une dernière baignade le lendemain matin à la plage jouxtant le port
Puis ce fut la dernière navigation vers le point d’arrivée : Porto-Rafti.
En deux mots, une super semaine !
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