la balade de ZERØ à l'infini

la balade de ZERØ    à l'infini

de Martinique aux Bahamas

Les connexions Internet étant aléatoire à Cuba, je vais rédiger ce billet au fil de l’eau. Quand vous le découvrirez, nous serons probablement au Bahamas.

 

Dimanche 7 Avril 2012. Nous entrons dans la baie de Santiago de Cuba après 7 jours pile poile de mer depuis Le Marin en Martinique. 7 jours de vent très faible, plein de l’arrière. Lorsque les 6 nœuds étaient atteint, nous faisions des bonds de joie. Pénible et laborieux. 3 événements vinrent égayer le trajet.  Le passage des Aves.  A 150 milles au large de la Martinique, sur la route de Cuba, se trouve une plage en pleine mer de 500 mètres a peine appartenant au Venezuela. Une maison sur pilotis, 3 gardiens et basta. Un phénomène difficilement repérable sans GPS. Il doit y avoir pas mal d’épave dans le coin. 

Puis une belle dorade coryphène de 8 kgs . La première depuis longtemps. Elle, elle nous a fait 5 repas.

 

 

 

Et enfin, ZERO a longé à raser la cote sud de Haiti. Avons croisé les bateaux de pêcheurs a voile. Embarcation de 2 mètres a peine.

 

 

 

 

Puis ce fut l’arrivée à Santiago, dont l’entrée ressemble un peu à Bonifacio pour ceux qui connaissent.

Apres 3 ou 4 appels a la VHF dans mon espagnol évanescent la marina me répond dans un parfait anglais. Ca sent bon.  Dans la baie, au détour d’une pointe, on découvre la marina. 10 bateaux sont au ponton,  2 au mouillage devant.  Nous sommes dimanche, il est 16 heures, je doute que nous puissions faire les papiers aujourd’hui. D’ailleurs le capitaine de la marina m’encourage à mettre l’ancre. On découvre alors ce qui va être notre horizon pour qques jours. De grandes maisons plutôt délabrées. Pas mal de verdure. Bien jolie tout ça . En ce dimanche soir, la plage est bondée, et ça ne tarde pas. 2 jeunes cubains d’une vingtaine d’année viennent nous rejoindre à la nage et engage la converse. Ils poussent même le vice jusqu’à monter dans la jupe. Un pédalo datant de la 1ere guerre mondiale les rejoint.

 

 

Catherine est toute émoustillée. Les malheureux : 2 minutes montre en main après, la marina m’appelle à la VHF.

‘’Vous avez beaucoup de monde autour de vous, faites attention’’.

J’ai compris, j’invite mes nageurs et autres pédaleurs à rejoindre la plage. Ce qu’ils font. A leur arrivée, un comité d’accueil en uniforme les engueule copieusement.  Je le savais , il est interdit aux Cubains de monter sur les bateaux d’étrangers. Des fois qu’ils veuillent quitter l’île.

Le soir, il y a fête sur la plage, un bar dansant. Sympa. Mais on ne peut pas débarquer tant que les autorités ne sont pas passées. On range notre frustration (surtout Catherine qui ne tient plus en place), une bonne plâtrée de pâte et au lit. Demain est un autre jour.

Lundi : Le rythme des quarts faisant, nous voici tous au garde a vous sur le pont a 7 heures du mat. prêt à en découdre avec les autorités. Mon pote Tanguy qui est passé 1 an avant l’avait écrit, ça prend grosso modo 5 heures. Bon, OK, on sera libre pour l’après midi.

On attend. On attend. Il est pourtant écrit que les autorités ne tarderont pas à venir. Aux jumelles, on voit pourtant bien une légère agitation sur le pont. Des uniformes pour la plupart. Mais rien ne se passe.

Puis vers midi, un appel a la VHF. La marina.

‘’ZERO, vous pouvez venir au ponton pour faire les formalités’’. Enfin, c’est pas top tôt, on y est.

14 h 00 : le ballet des visites commencent.

En tout une vingtaine de personnes et 2 chiens se sont relayés a bord. Les services sanitaires, un vétérinaire qui a inspecté notre stock de bouffe, des fois que l’on ait des choses périmés. Un médecin qui a demandé a voir nos stocks de medocs. Au passage, ils nous ont fait gentiment remarqué que 40% de nos médocs étaient périmés.

‘’Faut les jeter, c’est dangereux.’’

 OK, on le fera.

Le services de je ne sais pas quoi, qui fouillent une bonne partie du bateau.  Mes GPS portables de secours sont mis sous sellés. Idem pour les fusées de détresses. Allez comprendre.

 Puis viennent les douanes, avec leurs 2 chiens.

P…  les chiens. Quand je les ai vu arriver. J’ai serré les fesses. J’attendais en le redoutant ce moment. Ces  3 dernières années, a chaque fois que je récupérais le bateau après Christophe, je retrouvais partout dans le bateau des substances qui rendent heureux (si vous voyez ce que je veux dire). En plus, lors de ses obsèques, une amie m’avait dit, Philippe, tu feras attention, a Dakar, Christophe a planqué dans la soute arrière un sachet de …  Malgré mes recherches et celles des certains équipiers pourtant motivés, on n’a jamais rien trouvé.

J’ai failli prétexter mon allergie au  poils de chien pour les empêcher de monter a bord. Mais, je n’ai aucun document le prouvant et ca aurait pu les énerver ( les douaniers pas les chiens ). Alors  Inch allach.  Je serre les fesses donc. Et de toute façon, j’ai déjà préparé ma plaidoirie.

Les bébêtes sont bien resté 20 minutes en tout, l’une après l’autre. Et malgré une légère surexcitation lorsqu’ils sont entrés dans la cabine de Christophe (réalité ou fruit de mon imagination ?)  : rien . OUF.

J’ai pu desserrer mes sphincters et je respire mieux.

Voila 3 heures que les réjouissances ont commencées. C’est maintenant semble t il le dernier groupe. L’immigration. Ils m’invitent à les accompagner dans leur bureau pour récupérer les papiers. Cool je me dis, ça a été plus vite que prévue.

Je les suis et me retrouve dans un petit bureau ou il règne une température sibérienne avec 7 personnes en uniformes et un civil.

Commence l’interrogatoire.  (en espagnol ).

-         Combien a bord

-         Ben 4 vous avez les passeports sous les yeux

-         Des équipiers vont il débarquer ?

-         Oui 3 sur les 4 , je serai le seul a rester a bord.

-         Combien vont embarquer ?

-         ….

Ils me demanderont pour chaque personne, profession, quand et ou, vont ils quitter le bord. Le type en civil note tout ce que je dis. A la fin, il fera un rapport manuscrit bien détaillé … 

Parano Fidel et Raul.

Bref, après 2 heures de ce régime ( castrique), nous voila libre avec nos sésames.

La ville est a nous. Tel des lions en cage, on se fait appeler un taxi, et on file en ville.

Première belle américaine, premiers nids de poule, première musique.

Puis premier Mojito, resto  jolie Cubaines…..

 

Vendredi 13 Avril

 Jean, Barbara, la bateau stoppeuse prise au Marin ont débarqués, Gilles et sa fille Marion sont arrivés a bord. Nous voila en route vers l’ouest. Siantago de cuba est derrière nous. Nous avons navigué toute la nuit. Au petit matin, alors que nous longeons la cote a 2 miles, je vois une bouée flottante et des points noirs autour. Un filet probablement.

3 minutes plus tard, Cathy  me dit qu’il y a des plongeurs sur notre avant droite, ils nous font des grands signes.

Je regarde et vois effectivement ma bouée blanche et ce que je prenais pour des filets, ce sont des plongeurs. Ils nous font des grands signes. Je suis inquiet a plus de 1 miles de la cote, ils ne doivent pas être frais. Je commence a imaginer des clandestins fuyant Cuba. Mais ce n’est pas possible, la première cote sur ce coté sud de l’île, c’est la jamaique, et a plus de 300 milles. Ce serait de la folie.

 

J’approche tout de même ZERO et constate qu’ils ne semblent pas affolés. Mieux même, ils brandissent une énorme langouste. Des pécheurs de langoustes. ce seront nos 2 premières  dégustés a Cuba. Pour 7 euros  et un paquet de cigarette. Elles finiront sur un barbecue sur une île plus loin. Aidés  par des locaux qui, en principe accueillent des touristes mais qui ce jour la étaient en repos. Nous avons pu utiliser toute l’infrastructure : BBQ, tables , chaise …  Un coin de paradis pour canadiens.

 

 

Dimanche 16 Avril : cabo Cruz

Nous devons partir tôt ce matin pour effectuer une  longue étape diurne pour aller au premier mouillage dans les Jardins de la reine.

Le soleil se lève a peine, je sors pour satisfaire mon besoin naturel . Je jette un œil aux alentours et je comprends vite que nous devrons différer notre départ. Pas la météo, non. Mais un gros cata est posé sur le reef a 1 milles de nous. Manifestement, il est en fâcheuse position. Un autre cata est au mouillage a coté. Un troisième est en route vers nous.

J’appelle a la VHF. C’est le cata qui navigue qui me répond. Il me demande comment faire pour entrer au mouillage. Je lui explique et demande si le cata sur le reef a besoin d’aide .

Oui dit il.

On saute dans l’annexe, chaussé, ganté. On part en guerre. En sauvetage. J’imagine le pire, le cata éventré ….

On arrive, 2 grosses annexes sont sur place et tentent de tirer le bateau. C’est un  sud af avec toute sa famille, l’autre est suédois, le troisième af sud également. Ils naviguent ensemble. 3 familles. En pleine  nuit, le cata s’est retrouvé grimpé sur le reef a 8 nœuds sous voile. Le choc à du être violent. Toute la famille s’est réfugiée sur l’autre bateau au mouillage. Au petit matin ils attaquent le sauvetage. Le bateau ne prend pas l’eau, il n’y a pas trop de vague, mais il tape quand même dur sur le corail. En montant sur le pont, je salue le capitaine et lui demande ce qu’on peut faire. Il me propose un cigare !!!!  Il semble calme et serein. Je lui propose d’aller poser l’ancre a 50 mètres, puis on pousse le nez avec l’annexe pour le dégager pendant que les 2 autres tirent, que les 2 moteurs du bateau sont poussés a fond.

Apres une bonne heure d’essai, le bateau se dégage enfin. Assez brutalement. Moi, sur l’annexe, j’étais entre les 2 coques, en train de récupérer l’ancre pour aller la reposer. Au passage, l’ancre attrape l’annexe, le cata commence a avancer vite pour se dégager, je n’ai pas le temps de sortir du trou entre les coques, l’ancre me crochète et me retourne . Me voila dans l’eau, l’annexe à l’envers. Je pense tout de suite au moteur : il est mort.

Puis la coque du cata est inspectée. Il a juste perdu sa quille tribord et son safran Babord est abîmé ; Incroyable. Le type en pleure de joie. L’apres coup, le choc. Costaud le bateau.

De mon côté, je suis quand même emmerdé     . Moteur noyé et VHF a l’eau. Elle avait une semaine !!!!!

QQes heures après, j’attaque le nettoyage du moteur, les cylindres sont plein d’eau, le carbu aussi. Je nettoie le circuit d’essence, les filtres, je vidange, rince, pulvérise . Apres une bonne heure de montage remontage divers, le moteur pete le feu. Super YAMAHA .

Le proprio du cata me donne une VHF portable, flottante et étanche. Je  refuse, il insiste. Je fini par accepter. Elle est mieux que la mienne.

Entre temps, Cathy , la seule parlant a peu près correctement l’espagnol, etait partie a terre chercher de l’aide. La seule autorité disponible en ce dimanche matin de bonne heure a commencée a lui poser une foule de questions : age, sexe de l’équipage, capacité des réservoir …  Elle comprend vite qu’on ne pourra rien tirer de ce cote la . De guerre lasse, elle a vite laissé tombé, on s’en est sortie sans leur aide.

Mais, bref, tout est bien qui fini bien.  Tout de même, ils sont un peu gonflés ces af sud. Ils naviguaient quasiment sans carte, de nuit, dans ce coin infesté de corail, de reef, de haut fonds !!! Je pense qu’il a compris.

 

Voila maintenant 2 jours que nous sommes a Cabo Cruz et nous nous préparons a lever l’ancre pour les jardins de la reines. Un chapelet d’îles et de cayes.

Ce matin, nous mettons le dinguy a l’eau pour aller au village chercher du pain. Au débarquement Gilles se fait accueillir par 2 douaniers qui lui interdisent quasiment de débarquer. Arguant qu’il ne s’agit que d’aller acheter du pain, il se fait accompagner mais ne réussit pas a convaincre le boulanger de nous en vendre. Mystères. Malgré ses efforts tout les petits commerces ferment a son arrivée … . Nous repartons sans pain.

 

Apres une journée de navigation, nous arrivons a 4 bateaux, avec nos nouveaux amis sud afs a Cabeza del este. La première caye des jardins de la reine . Nous sommes les premiers et cogitons a la table a carte, pour entrer dans ce petit trou dans la mangrove. Pas simple, le guide Imary sur Cuba , épais comme une bible est bien précis mais un peu vieux. Les poteaux en bois supposés baliser un chenal ne sont plus la. On s’approche sur la pointe des safrans et on fini par se faufiler entre les épaves de bateau, les hauts fonds, et la mangrove. On zigzag encore sur 2 milles et on jette l’ancre dans un chenal pas plus large que 30 mètres. C’est sur , avec si peu de chaîne, si le vent se lève, on va déraper. C’est ce qu’il se passe dans la soirée. Malgré les bouts tirés dans tout les sens pour se maintenir au milieu du canal, on se retrouve échoué, bien collé contre la mangrove . La, je dis, de toute façon, il fait nuit et on n’ira pas plus loin, on verra demain.

Le lendemain, une manœuvre cogité dans la nuit nous sort de ce mauvais pas. Les sud afs , probablement refroidis par l’échouage ne se sont pas engagés et ont passés la nuit devant la plage.

Le lendemain, petite nav pour arriver a cayo cachiboca .  La aussi, après 5 heures de nav, nos amis sud afs , même en cata sont déposés. ZERO est vraiment une bombe. Première plage de sable immaculé, eaux turquoises et limpides, BBQ de poissons gigantesques sur la plage. 20 personnes sur la plage a se partager les thons, thazards et autres poissons péchés de la journée. Un festin.

 

 

 

Encore 2 ou 3 mouillages au milieu des cayes et nous partons pour une nav de nuit sans histoire pour Cienfuegos que nous atteignons au petit matin. Apres les formalités d’usage nous débarquons pour visiter. Jolie ville que Cienfuegos, les demeures coloniales sont plutôt bien conservées ou bien restaurées. Les rues propres, les gens, comme partout ailleurs a cuba, adorables.  Nous y resterons 10 jours, le temps de visiter l’intérieur de l’île, Pinard el Rio, La vallee de Vinales.

 

 

Cathy, Marion on débarquées, André 1, André 2 , Laurence, Jacques nous ont rejoint. Nous y retrouvons aussi avec plaisir Fredoya. De retour d’une virée en Amérique centrale, ils repartent pour la Norvège. Mais Nous voila 6 pour 15jours de navigation jusqu'à la Havane.

 

Je commence à bien comprendre la navigation dans ces eaux. Bien compliquée tout de même. Des cayes, des barrières de corail, des passes parfois faciles, parfois non, mais le plus souvent vraiment pas simples. A tel point que durant tout notre sejour a Cuba, en 1,5 mois, nous aurons vu 3 catas échoués et un voilier coulé … Mais nous ferons dans ces endroits des navigations incroyables. Derrière le reef, dans 2 mètres d’eau, si limpide qu’il est possible de voir tous les détails du fond, foncer à 7 nœuds vous balance des doses d’adrénaline incroyables. Stressant au début, puis grisant. On s’y fait. 5 mètres d’eau, et c’est déjà la deep water.

On se balade de cayes en cayes. Des plages désertes toutes plus belles les unes que les autres. On mouille dans 2 a 3 mètres dans une eau aux nuances de bleus infinies. Le blanc des plages, les bleus de la mer, le bleu du ciel, la verdure de la mangrove confectionnent un ensemble splendide.

 

 

 

Cayo Campos:

Comme d’hab, eau turquoise, plage de sable blanc, cocotier, reef, Nous sommes mouillé devant une petite maison qui semble habitée. Il s’agit de 3 gardiens de l’île qui est une réserve naturelle. Tout heureux de voir du monde, ils nous accueillent a bras ouvert. Ils se proposent de nous préparer le repas de poisson que nous avons pris. Nous leur laissons plein de choses, essentielles pour eux, dérisoire pour nous. Du fil nylon, 8 mètres de bouts, des hameçons, des tee shirts, ..  repas excellent et souvenirs gravés.

 

2 bémols cependant dans ce récit idyllique.

1 – Les moustiques, tenaces, virulents, et en nombre nous attaquent le soir à la tombée de la nuit. Leur présence nous pourris un peu les soirées et parfois les nuits. Un matin, nous retrouverons Jacques, gonflé comme une baudruche. Piqué de partout, il semble sortir d’un match de boxe contre Mike Tyson. Il n’a pas dormi de la nuit, a fait les 100 pas sur le pont, s’est couvert, enduit de produit, a  même été se baigner en pleine nuit pour échapper a ces voraces bestioles. Rien n’y a fait.  

 

2 – Nous ne trouvons pas de langoustes. Les seules qui finissent dans notre assiette viennent du fruit de troc réalisé avec des pécheurs locaux.  Malgré toute nos tentatives, rien, pas la queue  d’une langouste. Jusqu’ a ce mouillage de Cayo Mattias.  Bien protégé de la mer par le reef, on a l’impression d’être mouillé en pleine mer. Au petit matin, comme souvent dans ces mouillages, un bateau de pêche nous aborde.  Il doit bien avoir une 50 aine d’année. Le moteur probablement encore plus. Ce jour la, nous avons le temps, le pécheurs n’ont pas de langoustes mais je leur demande s’ils peuvent nous montrer comment les pêcher. En dépit de l’heure matinale, me voila partant en dinguy sur le reef.

Il ne leur faut pas beaucoup de temps pour trouver les premières prises. Ils m’expliquent ou et comment les trouver . Elles se cachent sous les patates de corails qui poussent au milieu des bancs de sables. Rapidement, je prends le coup, et c’est moi qui leur montre celle que je découvre. Facile. En fait, depuis le début, je pense que nous avons clairement manqué de chance. Nous cherchions selon la bonne technique, mais probablement pas aux bons endroits.

A un moment, l’un des pécheurs-plobgeurs me fait des grands signes, je le rejoint et le trouve hilare. Il me désigne une patate . je m’approche et voit alors, un nid de langouste . Probablement une trentaine. Ils passeront 20 minutes a nettoyer le coin. Au retour , le fond de l’annexe et plein de langoustes. Un massacre.

 

 

 

Puis ce sera le mouillage de Maria la Gorda, puis 2 ou 3 mouillages sur la cote Nord. Ces 3 derniers jours avant la havane ont été merveilleux coté navigation, un vent léger , régulier et une mer de glace nous ont fait avancer a une vitesse et dans un confort digne d’un paquebot de croisière. En revanche la voracité des moustiques a été sans égales.

Puis ce fut la Havane ou nous avons été accueillis par Marc avec des crêpes. Pierre et lui attendent sur Fanfan un équipier pour traverser.

Nous serons resté 1 semaine a La havane, le temps de débarquer Andre T, Laurence, Jacques et d’embarquer Cecile, une amie de Tanguy venue passer ses vacances au chaud.

J’étais venu a la Havane pour le boulot en 1998. J’en avais gardé un souvenir assez précis. Je la retrouve encore plus belle. C’est sur, l’UNESCO a du pas mal arroser , mais la ville en vaut la peine ; Vivante, belle, variée, elle mérite qu’on y vienne en vacance. C’est une destination que je vous conseille, a faire avant que les excès inévitables de la libération ne gâchent tout, et avant que les yankee ne reviennent avec leur mac do et leur coca.  

 

 

 

 

On fait les pleins de bouffe , d’eau, et en route pour les Bahamas.

2 jours sans vent, mais avec un courant de 3 nœuds qui manquent de nous expulser du détroit de Floride comme un bouchon de champagne. C’est ici que prend naissance le gulf stream, et pour un peu on ratait Bimini. Concentré que nous étions dans cet étroit couloir au trafic maritime incroyable . Mais tout de même un peu effrayé par la présence de violents orages et même d’une tornade qui nous a frôlé a moins de 2 miles !!!

 

Plus de photos ici : de Martinique aux Bahamas



18/05/2012
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